JEUDI D'ACRIMED | 27 MAI 2010




Quels problèmes posent les changement en cours dans le domaine de l’édition ? Quelle place demeure pour les (petits) éditeurs qui privilégient les pensées rétives au discours dominant ?

Pour en débattre

Jeudi d’Acrimed
Jeudi 27 mai 2010, à 19h
à la Bourse du Travail,

3, rue du Château d’eau, Paris 10ème


Avec :

- Thierry Discepolo, éditeur chez Agone.
- Antoine Schwartz, chercheur en sciences politiques.
- Patrick Silberstein, éditeur chez Syllepse.


En guise de présentation…

Á la fin des années 1990, le sociologue Pierre Bourdieu diagnostiquait « une révolution conservatrice » dans l’édition, provoquée par l’emprise croissante des logiques financières sur ce secteur – un phénomène que l’américain André Schiffrin résumait d’une formule alerte, celle d’« édition sans éditeurs ».

Qu’en est-il aujourd’hui ? La domination des grands groupes s’est accrue ; l’étau de la rentabilité s’est resserré ; la situation de l’édition indépendante reste fragile. La révolution numérique confronte cet univers à de nouveaux défis, en particulier face aux visées hégémoniques de Google. Quels problèmes posent ces évolutions du point de vue de l’exigence d’un débat public démocratique ? Quelle place demeure pour les (petits) éditeurs qui privilégient les pensées rétives au discours dominant ? Ce n’est pas seulement la diversité de l’offre éditoriale qui mérite l’attention ; du fait des contraintes qui régissent tant la distribution des livres que leur promotion dans les médias, c’est la possibilité même pour des ouvrages « critiques » de trouver un public – a fortiori d’atteindre une large audience – qui est en cause.

Ce « Jeudi d’Acrimed » traitera de ces questions en évoquant en particulier le cas des sciences humaines et sociales et celui de l’édition politique. Elle invite à discuter des solutions possibles pour libérer la parole publique des censures de l’argent.


> www.acrimed.org


(merci à Miz)

1 commentaire:

n’roll a dit…

Acrimed, à ne pas confondre avec Actimel, qui est un alicament > merde marketing inutile